dimanche 25 juin 2017

Transformers : The Last Knight


The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n'est plus là... La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l'histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d'une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d'Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l'on se doit de faire la différence. Dans Transformers: The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur... ou le nôtre.

Mercredi 28 Juin sort dans les salles obscures le cinquième opus de l'explosive saga de Michael Bay basée sur les célèbres jouets robots de Hasbro : Transformers - The Last Knight. L'étrange Librarium a eu le plaisir de découvrir cette nouvelle épopée faite de "magie" technologique et de chevaliers robotiques, en avant avant première au Cap'Cinéma de Carcassonne, que nous remercions comme toujours pour l'accueil

Il était une fois des Aliens...

Reprenant avec de très grosses libertés le Mythe Arthurien, The Last Knight nous raconte les origines du mythe d'Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, sous la lorgnette de l'existence de robots Alien, présents sur Terre depusi des éons : les Transformers. Le film débute ainsi par un  retour dans le temps, à l'époque de ce mythe, posant les bases de l'intrigue avec Stanley Tucci (ré-apparaissant dans la saga) campant un Merlin L'Enchanteur improbable mais amusant.

Le restant du film renoue ensuite avec le présent et la storyline développée dans les précédents épisodes. On y retrouve pour la seconde fois le personnage de Cade Yeager (Marc Wahlberg), héros humain tentant à présent d'aider et de sauver les Autobots. Dans ce monde en crise, les humains, particulièrement échaudés par les catastrophes et combats les opposants à Mégatron et ses Séides, ont ostracisés tous les Transformers. Les humains ont ainsi créé des brigades de la mort visant à éradiquer ou emprisonner tout robot Alien, ces derniers devant se cacher (certains trouveront asile à Cuba, seul pays acceptant ouvertement de les accueillir).
Dans ce contexte de conflit, les Autobots, aidés de Cade Yeager, devenu lui aussi un fugitif, vont devoir, en l'absence d'Optimus Prime, exhummer un antique secret sur leurs origines et leur alliance avec l'humanité pour sauver une nouvelle fois notre monde et le leur.


Une épopée chevaleresque sur les chapeaux de roues

Et d'un point de vue spectacle, on peut dire que le contrat est parfaitement rempli : Michael Bay sait y faire pour mettre en scène des blockbusters explosifs et épiques. Ce nouvel épisode de la franchise ne déroge pas à la règle. L'action est menée tambour battant, le film enchaînant des scènes d'action impressionnantes et millimétrées, juste entrecoupées de quelques scènes de dialogues censées faire avancer l'intrigue. 
Mais ce qui frappe surtout dans la rythmique de ce film c'est l'aspect elliptique parfois employé à outrance, donnant une impression d'actions ininterrompues et une sensation d'urgence durant toute l'histoire. On se laisse porter mais pas sans faire naître la désagréable impression que l'on nous sert un enchainement frénétique de situations et d'action au dépend d'une structure scénaristique qui aurait permis de faire monter la tension et les révélations du film crescendo. Malgré une qualité indéniable, tout cela empêche surtout de pouvoir s'identifier aux personnages ou de trembler pour les protagonistes principaux. 

D'un point de vue réalisation, les prises de vue et enchaînements, mis à part la gêne procurée par les ellipses successives, sont impeccables. La photographie et les cadrages sont parfaitement maitrisés, donnant à certaines scènes une dimension vraiment épique, et ce même si les acteurs ont tournés avant incrustation des décors Aliens et des robots réalisés en CGI. Tout cela fonctionne harmonieusement et l'ensemble se fond sans qu'on puisse faire visuellement la distinction entre ce qui a été filmé et ce qui a été rajouté (hors du fait de le savoir) : bluffant !

Les effets spéciaux sont dans la droite lignée des quatre films précédents, les robots, drones, dinosaures, planète Alien ou explosions sont d'une efficacité redoutable : on en prend plein les mirettes pendant 2h30.

Le film se permet d'ailleurs plusieurs clins d'oeil, voire hommages, que repéreront les Fans d'autres sagas : des tanks-robots bipèdes sortant de décors de zone de guerre méchamment inspirés de la saga Metal Gear Solid, des drones aux allures de bombardier Tie et un majordome robot faisant penser à un certain 6PO de la franchise Star Wars.

En conclusion, Transformers - The Last Knight est un bon film à grand spectacle. On n'y va certainement pas pour la richesse d'un scénario, même s'il fallait une certaine ingéniosité pour renouveler la saga en mixant sur les thématiques (mythe Arthurien et références à la seconde Guerre Mondiale), mais mieux vaut ne pas être trop pointilleux !.  On y va surtout pour de l'action effrénée, pour voir de superbes robots se casser le nez et s'envoyer des patates de forain dans des décors apocalyptiques. 
Comment la franchise arrive-t-elle à nous servir à chaque fois une nouvelle histoire de "sauver le monde" c'est à se demander. Mais on peut dire que de ce point de vue là, la magie fonctionne : l'univers de ces jouets robots se développe dans la saga (non sans faire quelques entorses par rapport au Lore "officiel" des jouets) et les humains semblent dans cet opus moins "à la ramasse" vis-à-vis des Transformers.

J'aurai presque été déçu dans un film de Mickael Bay de ne pas voir ce qui pour moi a fait sa marque de fabrique : des explosions partout, des avions et des colombes qui décollent dans un sirop de patriotisme débridé (heureusement très peu présents pour une fois). S'en est presque caricatural, mais tellement bien fait qu'on se laisse prendre dans l'élan de ce blockbuster épique.

Lord Kavern

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